jeudi 22 mars 2007

13. Souffrance, j'écris ton nom.

C'est là ma première angoisse, celle d'écrire mes pensées. C'est plus un besoin qu'une envie. Je sens que j'en ai besoin. J'ai peur. Mes mains tremblent, mon coeur bat. Je ne sais même pas ce qui pourrait rassasier mon cerveau en ébullition, si ce n'est d'écrire.
C'est là que je voyais ma vie.
Je l'imagine aussi vraie qu'elle ne l'est.
J'ai peur. Une grosse boule au ventre. Pour une fois je tiens à quelqu'un, et cette fois, je sens que c'est mon coeur qui s'enfuit de par le ciel, parcourant l'horizon et guettant le mondre bruit suspect. S'il est une chose que je hais, c'est de me sentir dépendant, et voilà ce qui arrive. J'ai envie de crier ! J'ai envie de gueuler sur tous les toits ma venue, une ouverture vers le ciel.
Je veux que tout le monde m'écoute. Quand j'épelle ton nom, c'est pour moins oublier ce que je suis devenu : une personne dépendante.
Mots et sentiments, vous êtes ma passion, mes piliers, ma drogue. J'ai aujourd'hui subi mon premier manque.
Quand j'ouvrais les yeux, c'était en espérant t'avoir à mes côtés. S'il te plait de me voir à tes pieds, qu'il en soit ainsi, seulement, je sens que ce n'est pas pour mon bien. Ne me rejettes pas. Il m'a fallu un instant sensuel pour me mettre en éveil et laisser mon âme s'abandonner au fond de mon moi. Ce n'est plus mon envie, c'est un besoin. Et si un jour tu oublies que je souffre, rappelles-toi que moi aussi, j'ai pleuré.

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