lundi 26 mars 2007

15bis. Des idées pour la suite.

CHAPITRE II

A vingt heures précises, on toquait à la porte. Rosie ne se réveilla pas, mais Maxi, qui s'était assoupi, avait laissé la cigarette faire de gros trous dans sa chemise noire. Il rouspéta quelques secondes, reprenant en même temps ses esprits, puis se leva, les yeux flous et inexpressifs, son corps tanguait d'avant en arrière.
On frappa une nouvelle fois à la porte.
" Vaite ! "
" Oui, j'arrive ! "
" Maxi, les gardiens de la paix sont là ! "
" Je sais. "
" Mais je ne suis pas habillée ! "
" Dêpechez-vous ! Dans dix secondes, nous entrons. "
" Tu n'as jamais été habillée convenablement à leur venue. "
" Oh. Mais hier ? Et avant-hier ? "
" Tu as rêvé. "
Maximilien approchait de la porte tout en se massant les tympans, il avait un mal de crâne horrible.
Il ouvrit la porte et s'agenouilla devant les officiers. Il leur tendit le bocal en gardant la tête baissée.
Le premier, un homme petit, gros, et à l'odeur moisie, prit le bocal de ses mains boudinées, tandis que le second refermait la porte.
Chaque fois, ils vidaient le bocal sans se montrer. Maxi imaginait qu'ils brûlaient les idées, ou bien qu'ils les tuaient d'une quelconque manière. Au bout de plusieurs dizaines de secondes, ils réouvrirent la porte. Maxi était toujours là, à genou. Il prit ce qu'on lui tendait.
Les hommes s'en allèrent aussitôt.
Maxi se releva, et ferma la porte.
Sa mère dormait.
Il mit le bocal sur le téléviseur, et s'assit sur une chaise en bois.
" Tu dors déja, M'man ? "
" Rhôôô, mais tu n'as pas honte de me réveiller à cette heure si tardive ? "
" Il est huit heures cinq. "
" Va te coucher ! "
Elle se rendormit sur le coup, comme chaque soir. Maxi se leva, puis se mit à genoux. Il ramassa sa boîte, prit une bougie, puis alla s'installer dans la pièce voisine, la bibliothèque.
La maison était assez grande.
Il prit un livre, et lut tout en vidant la bouteille d'Absinthe.
Il était 22 heures lorsqu'il allait aux toilettes.
Il était minuit lorsqu'il vomit sur ses propres genoux.
Il était deux heures lorsqu'il imaginait des enfants souriant.
Il était enfin trois heures et 23 minutes quand il allait à sa chambre se coucher.
Rosie ne s'était pas réveillée de la nuit.
A cinq heures, une petite musique réveillait Maximilien pour une nouvelle journée de travail.
Cette nuit-là, Maxi rêverait d'un petit garçon qui joue au football sur un terrain, un beau terrain, au milieu d'un pré, seul.
Cette nuit-là, Rosie rêverait de sa robe du lendemain, celle qu'elle mettrait pour accueillir les officiers. Et c'est le sourire aux lèvres qu'elle choisissait la robe rouge sang.

FIN.

15. De la suite dans les idées.

CHAPITRE I

Un homme ferma la porte. Il était grand, d'une carrure un brin trop frêle, les cheveux jusqu'au cou. Ses yeux étaient châtains et s'alliaient parfaitement à ses cheveux noirs et graisseux.
Il ôta son gros pull de laine, le posa sur une chaise, s'approcha d'une petite boîte en carton fourrée sous une armoire jaunâtre. Il la prit, et la posa sur la table. Il pensait à cette dure journée, ces dix heures de travail l'avaient exténué.
" Tu recommences ?
Un soir, tu finiras de l'autre côté de la fenêtre ! "
" Peut-être y suis-je déja ? "
Il ouvrit la boîte, et sortit sa petite bouteille d'absinthe brune. Il l'ouvrit et secoua le flacon sous son nez pour en savourer la forte et aggressive odeur.
" M'man, ramène-moi un verre ! "
La vieille Rosie se leva de sa chaise et se dirigea vers la cuisine. Elle était d'une pâleur inouïe, ses yeux sortaient de leur orbite et ses lèvres asséchées par le temps ne cessaient de gigoter... une maladie disait-elle.
" Je ne trouve pas de verre comme tu les aimes, Maxi ! Elle va m'entendre celle-là ! "
Maximilien soupira, puis colla la bouteille à ses lèvres, il l'embrassait. Chaque soir, Maximilien rentrait et pratiquait cette même routine. Il était chauffeur de bus écoliers. Il avait pratiqué de longues études littéraires, avait appris le latin, le grec, l'allemand, l'italien, le portugais, l'anglais, le russe et le tchèque en plus de sa langue maternelle, le français. Il pouvait citer le nom des auteurs et chacune de leurs oeuvres. Il savait écrire, et avait même tenté de faire publier son oeuvre " Jésus rachète. "... sans aucun succès. S'il s'est retrouvé chauffeur de bus, c'est parce que la vie l'y avait contraint.
Sa mère.
Elle était malade depuis une dizaine d'années, elle oubliait tout, s'endormait sans prévenir, et ne reconnaissait que son fils. A ses yeux, tous les autres Hommes étaient des fous furieux.
Il avait ses études avec son père en Angleterre, et après des années d'écrivain déchu, était revenu à Paris 304 pour garder sa mère. Celle-ci l'avait appelé, elle avait besoin de lui.
Être écrivain à Paris 304 était impossible.
Silence.
Rosie revint, elle pleurait et avait dans ses mains un grand balai. Elle s'assit sur son fauteuil bleu ciel.
Maxi continuait de boire de longues et douces gorgées d'Absinthe. La bouteille arrivée ç son trois-quart, il la remit dans la boîte, qu'il déposa sous l'armoire. Après quelques instants, sa mère aurait oublié son emplacement.
L'horloge sonnait maintennant les 17 heures. Maxi se moucha dans un petit mouchoir de coton qu'il remit ensuite dans sa poche, puis s'en alla dans la pièce voisine.
" Tu ne passes pas la soirée avec moi ?
Il est 17 heures, Maxi... J'ai peur ! "
" Ils ne viennent pas avant 20 heures, M'man. "
" Ah... "
Rosie sourit. Elle n'aimait pas ces gens.
Elle ferma les yeux et s'endormit.
Une demie-heure après, Maxi revint dans la pièce, prit le bocal posé sur le téléviseur, et le posa sur la table.
Donnez -nous toutes vos mauvaises idées !
Vos envies révolutionnaires doivent être enfermées !
qu'ils disaient. Maxi mit sa face dans le bocal et ferma les yeux. Il pensait à la liberté, à s'enfuir, à tuer. Il mettait tout ça dans le bocal.
" M'man, à ton tour ! "
" Hein ? Ils sont là ? Non ! Je ne suis pas habillée ! "
" Le bocal. Tes idées doivent être mises dedant. "
La mère le prit, mit sa tête à l'intérieur.
Des fleurs, des fruits, des arbres, de l'herbe, un ciel bleu parcouru des milles et unes couleurs de l'arc-en-ciel. Elle mit tout à l'intérieur, puis soupira. Cette manoeuvre l'exténuait à chaque fois. Elle ferma le bocal, se leva, et alla le poser à côté de la porte.
Maxi prit une cigarette de sa poche, l'alluma, et s'assit par terre.
" Un jour, tout finira, M'man. "
" Oui oui, je sais. Le jour où l'on partira. "
Elle s'endormit aussitôt.
Maxi se laissa tomber sur le côté, on eût dit qu'il était un petit foetus dans le ventre de sa mère, dans le ventre de sa vie.

14. ?

Et d'une certaine manière, ce sont deux choses différentes.
Ce fut un coucher de soleil qui éveilla mes sentiments.
Une nuit sombre qui révéla chez nous un malaise,
Et une aube douce et bien-odorante qui nous permettra de comprendre.
Merci mon Dieu.

jeudi 22 mars 2007

13. Souffrance, j'écris ton nom.

C'est là ma première angoisse, celle d'écrire mes pensées. C'est plus un besoin qu'une envie. Je sens que j'en ai besoin. J'ai peur. Mes mains tremblent, mon coeur bat. Je ne sais même pas ce qui pourrait rassasier mon cerveau en ébullition, si ce n'est d'écrire.
C'est là que je voyais ma vie.
Je l'imagine aussi vraie qu'elle ne l'est.
J'ai peur. Une grosse boule au ventre. Pour une fois je tiens à quelqu'un, et cette fois, je sens que c'est mon coeur qui s'enfuit de par le ciel, parcourant l'horizon et guettant le mondre bruit suspect. S'il est une chose que je hais, c'est de me sentir dépendant, et voilà ce qui arrive. J'ai envie de crier ! J'ai envie de gueuler sur tous les toits ma venue, une ouverture vers le ciel.
Je veux que tout le monde m'écoute. Quand j'épelle ton nom, c'est pour moins oublier ce que je suis devenu : une personne dépendante.
Mots et sentiments, vous êtes ma passion, mes piliers, ma drogue. J'ai aujourd'hui subi mon premier manque.
Quand j'ouvrais les yeux, c'était en espérant t'avoir à mes côtés. S'il te plait de me voir à tes pieds, qu'il en soit ainsi, seulement, je sens que ce n'est pas pour mon bien. Ne me rejettes pas. Il m'a fallu un instant sensuel pour me mettre en éveil et laisser mon âme s'abandonner au fond de mon moi. Ce n'est plus mon envie, c'est un besoin. Et si un jour tu oublies que je souffre, rappelles-toi que moi aussi, j'ai pleuré.

samedi 17 mars 2007

12bis. La philosophie comme vie.

Ce n'est pas évident. Un jour nous partirons loin. Si simplement je savais d'où tu apparaîtrais, si je pouvais deviner chacun de tes pas, si je trouvais à tes yeux une merveille d'adjectifs, et si à tes pieds je pouvais poser chacune de mes peurs, on resterait.
Un M pour tout dévaster, et laisser en plein coeur du champ de bataille une croix rouge, celle de l'impatience.

12. La vie comme philosophie.

ERROR.

mercredi 14 mars 2007

11. Le silence ne trahit jamais.

SILENCE IMPARABLE

Si j'écris ce n'est pas par envie, si j'écris je ne pense pas à moi, si je pense c'est par besoin. Si j'écris, c'est par besoin, et parce que je pense à toi.
Si je bois, je délaisse ce monde l'instant d'un instant. Je suis poète à mes heures et philanthrope à d'autres. Pourtant je n'écris que pour mieux voir et retransmettre. Si j'y crois, c'est par pur hasard, un don de chien, un don de Dieu.

Si j'aime Dieu, je suis un Homme, et si je le hais, je suis humain. Dieu est cette chose en forme d'étoile, qui parfois nous transporte, et parfois nous porte.
Si je croyais en lui, je serais un Homme. Je n'y crois pas : je suis humain.
Si Dieu pouvait, l'espace d'un jour, tout changer : rendre à la Terre sa terre, rendre à l'Homme ce qu'il espère attendre, rendre à la paix son véritable sens, rendre à ma vie l'aspect qu'elle n'a jamais eue, rendre à l'Être humain un esprit de perdant, rendre à mes frères le fruit de leurs souffrances, rendre à la vie sa douce et douloureuse mort, rendre à ma mère ce que je lui ai arraché, rendre à mon père ce qu'il m'a infligé, rendre à ma Terre une possibilité réelle, rendre à l'amour pour moi que je voyais dans tes yeux sa couleur éternelle.

Si je vois l'univers, c'est de mes yeux,
Si j'espère voir le jour, c'est de tes yeux.
Si j'imagine tes rêves, c'est de mes mains,
Si je vis mes rêves, c'est de tes mains.
Si j'avais eu le droit à un seul don, ce serait de te garder,
Et si j'avais eu cette chance...

dimanche 11 mars 2007

10. L'Homme face à lui-même.

Chitzu marchait depuis plusieurs jours. Lentement, il découvrait de nouveaux horizons. Il errait de place en place, tout était vide. Bizarrement, il se sentait seul.
Un jour, il vit une maison. Sur le flanc d'une colline, elle était verte et brune. Il frappa à la porte trois coups, sans que pour autant on ne lui ouvrit. C'était normal, il n'y avait personne à l'intérieur. Il pénétra la pièce principale, vide, avec pour seuls meubles un fauteuil et une télévision. Il continua la visite, toutes les autres pièces étaient vides, pas même une poussière ne faisait exception à la froideur que transmettait cet habitat dénué de vie. Chitzu s'assit sur le fauteuil, et prit la télécommande à ses côtés. Il alluma le téléviseur, mais bien évidemment, rien ne donnait. Chaque chaîne était brouillée, grise et noire, comme si des poux s'agitaient de part et d'autres. Il continuait d'aller de chaîne en chaîne, et abandonna à la 419ème. Il laissa le téléviseur comme il était, se leva, et réajusta ses cheveux. Sa barbe était déja plus grande, il voyait son reflet sur la seule fenêtre de la pièce, et pendant une fraction de seconde il crut voir une jeune femme qui courait, apeurée et joyeuse à la fois. Chitzu s'empressa d'ouvrir la fenêtre, mais alors qu'il haussait la voix, celle-ci prit peur et s'enfuit. Chitzu sortit par la fenêtre et commença à courir vers l'endroit où la fille semblait s'être cachée, mais après quelques pas, la télévision derrière lui le rappelait, il entendait des sons. Il entra à nouveau dans la maison, et la télévision fonctionnait. Bien évidemment, elle était toute noire, mais du son en sortait. Une sorte de bruit, un rire, un souffle, quelque chose que l'on ne peut attendre que d'un personnage de rêve, un mélange entre un cri et une douce mélodie. Chitzu ne dit rien, il s'assit, le téléviseur était sur la chaîne 337. Pourtant, quelques minutes auparavant, cette chaîne ne donnait aucun signe de vie. La vie sur Terre était bien finie, mais cette chaîne continuait d'émettre, sauf si ce n'était qu'un bruit perpétuel, quelque chose de vain. Chitzu se redressa, il pleurait. Il prit le téléviseur de ses mains, et le jeta à travers la fenêtre, dont les vitres éclatèrent en un bruit sec. Chitzu prit ensuite le fauteuil, et accroupit, commença à donner des coups dedans.

" C'est la fin !!! Tu ne m'as donné aucune chance ! Laisse-moi !...
Je veux retourner en arrière ! LA VIE !!!! LA VIE ! "

Après plusieurs minutes, le fauteuil était déchiré de plusieurs côtés, Chitzu se releva, prit ses affaires, et partit. Dehors, il fit une croix de terre sur la porte, un sourire en coin. Et alors qu'il partait, la télé continuait d'émettre ce son effroyable. Sans en tenir compte, Chitzu continua sur sa route, et ne put entendre cet appel au secours, celui d'une population qui avait été avalée.

jeudi 8 mars 2007

9. Tue Chitzu.

Chitzu avait besoin qu'on le croie. S'il était là, pourtant, il ne le désirait pas. A Vaite, le temps n'était pas bon, et les gens ne se souriaient pas. Chitzu regardait cette masse de tristesse inerte se mouvoir de l'intérieur. Il prit son chapeau, et s'en alla. Hannah le suivait. Le soir-même, une bombe écrasait Vaite. Finalement, il n'y avait plus rien sur Terre. Chitzu alla se coucher au milieu d'une clairière de vaches mortes. Sur notre planète, Chitzu était décidemment le seul survivant.

Le lendemain, lorsqu'il ouvrit les yeux, le ciel était gris, et de la neige grise virevoltait de partout. Des champignons géants sortaient du sol, mais il ne les fuirait pas. Face à lui était posé un bâton. Il le prit : il se sentait affaibli, il ne tiendrait plus longtemps debout. Il se mit à marcher de montagne en montagne, de fleuve en fleuve, de plaine en plaine... Plus un Être n'était vivant, ils s'étaient tous tués, animaux, microbes, Hommes. Chitzu avait survécu, mais il n'en était pas heureux. Il n'avait personne pour le croire, et il avait besoin qu'on le croie avant qu'il n'y ait plus rien de lui.

mercredi 7 mars 2007

8. Correspondance de Chitzu à Chitzu.

Un soir sur la jetée, la journée dans l'ascensceur. La descente se ferait longue, et pourtant pour moi tu n'as pas d'issue. Je lui demande parfois quelle est la raison de ce temps plein de bien-être, et finalement, elle me répond que je ne suis que l'inverse de son opposé. Malheur. Je prends mon violon, et m'en vais. Ce soir sur Adagio c'est la fête, et pourtant je n'y trouve pas de quoi danser. Qu'est-ce qu'une vie sans danse ? Je m'allonge sur le chemin, et telle une branche au long de la rivière je me laisse couler le long du flot naturel de la vie... Un soir, ce parcours s'arrêta. Je me retournais, et derrière, ma ville était réduite en cendres. A mes yeux, ce n'étaient que des cendres humaines, des soirs perdus, des jours en moins, m'en éloignant, cette ville n'avait plus lieu de vivre pour moi. Quand je me relevais, devant moi Hannah ouvrait ses yeux. Elle était belle, jeune, un corps sévère mais juste, proportionné à la taille de mes yeux. Si j'écris cette fois, c'est pour ne pas oublier ce que je viens de voir. Hannah sauta dans mes bras, je l'embrassais comme si je ne l'avais jamais touchée. Pourtant, Hannah, je la connaissais, elle me bordait chaque soir à Adagio, et me caressait chaque matin comme une mère le fait à son fils quand il souffre. Elle se détacha de moi, et pendant quelques secondes, rien ne se passa. Puis la neige se mit à tomber. Une neige grise, poudreuse... Quand j'ouvrais la bouche pour l'avaler, rien ne pénétra. Il me suffit d'un instant pour me retourner, et voir Adagio en feu. Hannah me prit par la taille et commença à me baiser la nuque. Je sentais qu'elle partait. Avant de partir, elle me donna là une clef. Elle était petite, noire, dorée et verte à la fois. Je la mis dans la poche gauche de ma chemise, puis je la laissais tomber.
A bientôt..., me murmura-t-elle... Le lendemain, la fête à Vaite battait son plein. Je me mis à jouer du violon sur le corps d'Hannah. Hannah aimait le violon, et j'aimais Hannah. Le soir suivant, je dormis sur son corps, et ainsi finirait ma vie...

Et le remède est entre mes mains.
Il m'a fallu du temps pour comprendre que je n'étais pas seul.
Chitzu, chaque soir.

jeudi 1 mars 2007

7. De mon coté.

Chaque soir de fête, Chitzu s'asseyait sur une chaise, fermait sa bouche grâce à du ruban adhésif, et regardait le Monde. La Terre était petite, toute petite à ses yeux. Il souriait, mais le ruban empêchait cet évènement de se montrer aux yeux du monde. Parfois, la Terre tournait, et il se retrouvait tête en bas à regarder le globe. Il manquait tout le temps de tomber, mais restait finalement sur pieds de chaise. Quand il souriait, il voyait à chaque fois une chose horrible : l'amour. Et quand ensuite il versait une larme, c'était indirectement pour la même chose.