mercredi 11 juillet 2007

33. Comment arrêter un Homme qui explose ?

Tant d'hommes sont morts pour nous !
Il ne faut pas l'oublier.
Morts au nom de leurs idéaux, avec l'espoir d'un futur meilleur.
Certains ont combattu la haine par l'amour, d'autres la haine par la haine,
Mais toujours pour nous.
Ils ont accepté de quitter ce monde pour qu'on ait encore le droit de rêver à un monde merveilleux, de le vouloir.
Au cours de sanglantes guerres, de belles révolutions, de terribles massacres, tous ont voulu partir, tous ont projeté de sauver l'Homme.
Ce serait ingrât, égoïste, inhumain, de l'oublier.
Cette Terre est d'abondance, notre amour aussi.
L'Homme est coeur, âme et esprit.
Non pas par pitié, mais par amour, nous nous devons de leur être redevables.
Et quand certains pensent ne plus pouvoir supporter leur vie,
Ce sont-là les plus mauvais :
Ils en oublient qu'avant même leur naissance, ils étaient aimés.

lundi 9 juillet 2007

32. Tel est ton nom.

D'un pas lent, je te rejoins.
Dans un second temps, j'admire tes mains.
L'instant d'après, je les tiens.
J'aurais voulu que cela ne cesse jamais.
Tu me chuchotes que tu dois partir,
Mon amour transforme ta douleur en sourire,
Il voile cette tristesse, aurais-je pû mériter pire ?
J'aurais aimé que cela ne cesse jamais.
Findley, poète et réaliste, écrivait ces beaux vers :
" Le temps est un fou, qui répand la poussière. ",
Ma vie est un brouillard, où va ma galère ?
Accompagne-moi jusqu'au bout, s'il te plait.
Je t'admire, tu es belle, mais tu dois me quitter,
Tu te débarasses de mon emprise, la folie t'a submergée,
J'aurais voulu que cela ne cesse jamais,
Ô poésie, chuchote-le moi, quel est ton secret ?

samedi 7 juillet 2007

31. Au-dessus de la dose.

J'ai des problèmes avec l'alcool. Ce n'est pas de l'alcoolisme, mais un penchant sévère. Je ne peux passer une journée sans en boire une goutte.
A l'heure où je vous écris ça, Madame, Monsieur, je suis encore assez jeune. La vie n'a pas encore pû me donner ses plus grands coups. Mais j'ai un esprit fait de sorte à tout aggraver, à avoir encore plus mal. J'ai l'impression de percevoir certaines choses. D'être plus conscient.
L'alcool est presque devenu un besoin. Et je ne suis pas le seul. Beaucoup de jeunes finissent par tomber dans cette situation. Pourquoi ? ... On veut tout oublier. L'impression que l'alcool nous permettra de ne pas voir ce qu'il se passe, de se sentir mieux. Comme le vieux clochard que je ne suis pas. Mais aurai-je pû trouver une autre échappatoire ?
On me force à boire pour trouver l'ivresse, à boire pour remplacer certaines caresses, un état d'esprit qui seulement à l'aube cesse. Et si un jour vous me traitez d'assisté, de dépendant, de personne faible, je ne ferais que boire encore un verre.


Le Clochard.

lundi 2 juillet 2007

30. La question.

Ce n'est plus drôle.
Nos sociétés sont basées sur la peur.
Tout.
Tout nous fait peur.
On arrive à nous effrayer de tout.
Tout devient un atout pour eux,
Un pion à jouer pour plus nous atteindre.
On a peur de sortir,
On a peur de l'autre,
On a peur de s'instruire,
On a peur de ses études,
De les rater, de les réussir,
On a peur de réussir,
On a peur de mal finir,
On a peur d'avoir des idées,
On a peur d'avoir la foi,
De croire en soi,
On a peur de notre corps,
On a peur de notre sang,
On a peur d'haïr,
On a peur des sentiments;
Et alors que certains essaient de vivre sans craintes,
On leur écrit sur la gueule : " Attardé mental. "