dimanche 30 septembre 2007

42. Et demain, mon ton change.

C'est une chose réelle.
Moi, j'ai envie de tout modifier de l'intérieur.
Parce qu'il ne suffit pas de montrer que l'on veut révolutionner chaque particule de ce cosmos nous entourant.
Il faut encore le vouloir.
Et c'est là le problème, dans cette construction mal établie.
Chacun pense que la volonté est le premier pas, le plus simple, et qu'ensuite vient l'extèriorisation de cette volonté.
Et pourtant, c'est l'inverse.
Quand on veut que ça change : on montre d'abord qu'on voit ce qui ne va pas, et ensuite on comprend qu'on veut le changer.
Je ne suis pas de cette race infâme qui semble être la plus volontaire, et qui n'a pas d'envie.
Je suis de ce genre de mentalité qui rêve en secret, et agit à petits pas.
Parce qu'il n'est pas besoin d'élaborer un plongeon pour sauver ce qui va mal.
On garde bien mieux l'équilibre en marchant, pas-à-pas.
Aussi, on tombe souvent face contre terre lorsque l'on y va aveuglément, ou sur les genoux.
C'est pourquoi, chacun de mes pas va aboutir à un chemin grandiose, je serais une montagne.
Grandiose à mes yeux, j'entends.
Il me suffira d'estimer mon parcours "magnifique", pour qu'il le soit.
Et ceux qui, aujourd'hui, se montrent trop pressés, finiront par se prendre un mur.
De là ou je suis, je vois assez bien leur route pour savoir qu'au bout, il n'y a qu'une grande et infranchissable muraille.
Aux larmes, citoyens... L'espérance doit être placée autre part.

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