Une fois seulement je me suis laissé aller.
J'ai parlé avec elle, je l'ai vue, j'ai prié.
Quel était ce son, vide, au loin dans la nuit ?
A première vue, c'était féminin.
Puis alors je me suis laissé aller.
Elle criait de toutes ses forces, et pourtant, je n'y comprenais rien. Etait-ce là le chant d'une âme apeurée ?
Je me mis à genoux, sanglotant, et commençais à prier.
Serais-tu là chaque soir ?
Et c'est quand le sommeil me frappa que je compris.
Te serais-tu laissée aller à danser avec moi ?
Nous n'étions que deux à comprendre ce que je voulais d'elle, moins une.
Le lendemain, elle pleurait encore.
Chaste, douce, pure et limpide.
" Seras-tu là demain ? "
Et c'est alors que je compris qu'elle se jouait de moi.
Lâche, brute, dure et acide.
Aurais-je pleuré pour elle ?
Nul n'en saura jamais rien.
Je t'attends avec impatience :
J'ai appris mes pas de danse.
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