lundi 27 août 2007

38. C'est de la survie.

" Il y a des moments où je vous en veux.
C'est la fin.
C'est quand je ne ressens plus chez vous cet amour réciproque.
J'ai envie de sentir que je suis aimé par les personnes que j'aime.
Et c'est tout à fait logique, et loin de l'égoïsme.
C'est ce qui doit être.
J'ai passé tant de temps avec vous.
Et là vous me tuez de l'intérieur par ce revirement.
C'est comme un feu qu'on tente d'éteindre avec du parfum synthétique.
J'aurais tant aimé que l'on reste les mêmes.
Et je vous l'avoue, j'aurais encore plus aimé que l'on reste ensemble dans ce changement qu'a été le mien.
Je vous en veux tant.
Finalement, ce n'est pas moi qui suis à plaindre, mais vous.
Vous foncez dans un mur, et ce n'est qu'une fois à son pied que vous vous demanderez si vous êtes aussi forts que vous le croyez.
Malheureux.
Vous allez réussir, vous allez être adulés, vous allez être respectés.
Vous profitez des gens, mais ne sont-ce pas eux qui ont ainsi un pouvoir sur vous ?
J'attends fort le moment où le karma vous rendra la monnaie de votre pièce.
Ce moment où vous reviendrez vers moi, où vous me demanderez mon pardon.
Et dans un cri humain, plein d'amour et de chagrin, je répondrais d'un ton dur et solennel.
Un "non" sera la larme de mon âme, la rancune sera la réincarnation de ma volonté.
Non.
Il y a des moments où je vous en veux.
C'est la fin.
Et dans ces moments-là, je vous anéantirais sur le coup si je le pouvais. "

Ca me servira un jour. Chitzu ou Elder... on verra.
Le C comme ce dont je rêve, le E comme ce qui m'effraie.

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