dimanche 26 août 2007

37. Lycées.

Quand je me souviens de ces anciens jours, je ressens une nostalgie meurtrière.
Je me rapelle que j'étais bien plus heureux. Je ne me souciais de personne, d'aucun problème, sauf des miens.
Je n'avais pas cette vision négative des choses.
Je ne passais pas des heures à réflechir sur des machins métaphysiques, donc inexistants, donc inutiles.
Ce à quoi je pense constamment est une montagne d'idées en aucun cas progressistes.
Je vois les choses, je les analyse, je les dépeins, puis je les vois sous un autre angle, pour bâtir ma propre opinion là-dessus.
Sauf qu'à chaque fois, elle est négative.
J'ai l'impression que c'est de l'hypocrisie, un mensonge. Qu'à chaque fois je ne vois pas les choses spontanément, instictivement, mais plutôt d'un regard extérieur et supérieur.
Je m'en voudrais presque.
Nostalgie, nostalgie.
Fierté, fierté.
Je me pose des questions que personne ne se pose, à des endroits non propices, à des moments non propices.
J'ai l'impression de prendre chaque jour un petit plus conscience de ce qu'il se passe.
Et je me dis que je me leurre, que je vois les choses sous un mauvais jour. Pourtant, je n'arrêterais pas.
C'est comme ça que je suis, et que je serais.
La plus grande hypocrisie serait de ne pas me laisser faire ce que je veux faire.
Et si l'instinct devient quelque chose qui n'est pas instinctif chez moi, alors l'instinct n'est plus.

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