vendredi 22 juin 2007

28. Désespérément.

Ils peuvent, chacun d'entre eux, te choisir un nom,
A mes yeux tu restes indéfinissable.
Tu resteras à jamais cette lumière,
transportant quelques-uns d'entre nous dans des mondes lointains,
parfois sans retour.
Tu es mon ulcère,
celui qui me permet de temps à autres de fuir cet univers vers un horizon incertain.
Je te le dis, j'ai déja pleuré.
As-tu déja pensé à d'autres personnes que moi ?
J'en suis sûr, mais on est trop peu à pouvoir t'entendre.
Crois-en ce que tu veux.
Tu es cette lumière trop floue pour certains,
un son incompréhensible pour d'autres,
et à mes yeux cette musique,
nette, dense, sur laquelle parfois je m'adonne à la danse.
Pourrais-je accepter que d'autres t'aiment autant que moi ?
Cet amour se doit d'être égoïste et personnel.
Ne crois pas que je ne t'estime pas assez grande pour être partagée,
seulement, j'aime à croire que toute ma vie tu seras mienne, et seulement mienne.

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