vendredi 15 juin 2007

25. Requiem.

Une fois seulement je me suis laissé aller.
J'ai parlé avec elle, je l'ai vue, j'ai prié.
Quel était ce son, vide, au loin dans la nuit ?
A première vue, c'était féminin.
Puis alors je me suis laissé aller.
Elle criait de toutes ses forces, et pourtant, je n'y comprenais rien. Etait-ce là le chant d'une âme apeurée ?
Je me mis à genoux, sanglotant, et commençais à prier.
Serais-tu là chaque soir ?
Et c'est quand le sommeil me frappa que je compris.
Te serais-tu laissée aller à danser avec moi ?
Nous n'étions que deux à comprendre ce que je voulais d'elle, moins une.
Le lendemain, elle pleurait encore.
Chaste, douce, pure et limpide.
" Seras-tu là demain ? "
Et c'est alors que je compris qu'elle se jouait de moi.
Lâche, brute, dure et acide.
Aurais-je pleuré pour elle ?
Nul n'en saura jamais rien.
Je t'attends avec impatience :
J'ai appris mes pas de danse.

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