lundi 16 avril 2007

17. Métamorphose.

Mélodie,... Je te vois dans le noir. Quand je souris je ne pense plus qu'à toi. Tu est cette musique enivrante qui me bouleverse la nuit, cette onde de bonheur qui me redresse de mon lit, cette lueur inattendue qu'on n'ose plus voir. Mélodie, tu es tout ce sur quoi mes rêves sont basés, un tintamarre ordonné, le chaos de mon esprit décontenancé. Bouleverse mon âme, Ô bruit délicat, tu m'emmènes chaque soir dans un paradis perdu, celui où je suis seul. Mon monde parallèle, mes couleurs, mes bruits, mes mélodies, mes sentiments, je suis schyzophrène. Ton son est mon moteur, les sensations à ton écoute qui me font frémir sont mes ailes, et moi, je ne suis pas qu'un simple touriste. J'observe, je vois, j'admire, je sens, je flaire, je bois, je m'enivre, j'en pleure, j'en ris; et puis je dessine, je participe à mettre en beauté cet artifice, je colorie, j'harmonise, je peinds et re-peinds ton sourire, j'écris ton nom, je fabrique de mes yeux des montagnes de liberté, ma seule peine est que je ne sois toujours pas un adepte de l'escalade. Je glisse malgré moi. Seul subsiste à mes yeux mon souvenir de toi, et contre toute attente, ma glissade n'a plus lieu d'être ainsi nommée.

Aucun commentaire: